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          Bourvil
          © Jo Pietri/Rue des Archives

          Bourvil

          Comédien et chanteur français

          “Certains ont cru que j’étais aussi crétin à la ville qu’à l’écran ! C’est dur !”

          Biographie de Bourvil

          C’est à Bourville, son village d’enfance, qu’André Zacharie Raimbourg-Ménart doit son nom de scène, Bourvil. A la mort de son père lors de la Grande Guerre, sa famille vit près de Dieppe. Adolescent, il intègre la fanfare du village. A 19 ans, il est plombier à Rouen, où il assiste à un concert de Fernandel. C’est le déclic. André fait ses débuts de chanteur à la caserne où il fait ses classes à Paris, en 1937. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rencontre Etienne Lorin, son meilleur ami et futur parolier. Ils créent le personnage d’Andrel, qui laisse place à celui de Bourvil en 1942, après de petits succès à Paris. Il épouse la femme qu’il aime, Jeanne Lefrique, en 1943. L’année suivante, il écrit ‘Les Crayons’, qui lance sa carrière, tant musicale que cinématographique. Il tourne dans ‘La Ferme du pendu’ puis dans ‘Pas si bête’. Ses films sont incontournables, du ‘Passe muraille’ à ‘La Grande Vadrouille’ en passant par ‘Le Corniaud’, tout comme ses chansons, dont la fameuse ‘Salade de fruits’. En 1967 tombe la triste nouvelle : le comédien souffre de la maladie de Kahler. Il s’éteint trois ans plus tard, juste après ‘Le Cercle rouge’, avec Yves Montand. Intelligent, simple et tendre, Bourvil marque à jamais la chanson et le cinéma français par sa finesse et son humour.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 26 octobre 1956 - Cargaison précieuse

            “Jambier... Jambier !” résonne une voix d’ogre tonitruante dans les salles obscures. Réalisé par Claude Autant-Lara, ‘La Traversée de Paris’, raconte le marché noir sous l’occupation et l’itinéraire nocturne de deux hommes que tout sépare : Grangil le prolétaire et Martin le froussard. Chargés d’acheminer un cochon, ils devront traverser toutes sortes de dangers au cour de cette folle nuit. Soutenu par un casting de haut niveau entre Gabin, Bourvil et Louis de Funès alors débutant, le film marquera le cinéma français par la fameuse réplique du personnage de Grangil dans la grande scène du café : “Salauds de pauvres !”

          • Compagnons de le chanson

            Le comédien et chanteur était très ami avec Georges Brassens, qui devint d’ailleurs son voisin à Montainville.

          • Retour aux sources

            Le jeune André quitte son village à quatorze ans pour le pensionnat de Doudeville, où il ne supporte pas l’enfermement. Il décide donc de s’enfuir et de rentrer chez lui, sur la terre qu’il ne quittera jamais définitivement.

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