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          Gérard Jugnot

          Gérard Jugnot

          Acteur et réalisateur français

          “Le rire, comme les essuie-glaces, permet d'avancer même s'il n'arrête pas la pluie”

          Biographie de Gérard Jugnot

          Longtemps cantonné à des personnages proches de son physique, bougons, fanfarons, gentiment beaufs, Gérard Jugnot doit beaucoup à sa première carrière avec la troupe du Splendid. Aux côtés de Clavier, Blanc, Lhermitte, Balasko et Chazel - rencontrés au lycée - , le comédien écrit 'Amour, coquillages et crustacés', qui devient 'Les Bronzés' une fois porté au cinéma. Interprète de Bernard, Français moyen pur jus, Jugnot développe son personnage avec 'Les Bronzés font du ski', en 1979 et 'Les Bronzés 3', réunion de la troupe en 2006. 'Le Père Noël est une ordure', 'Papy fait de la résistance' et 'Le Quart d'heure américain' étayent ses talents pour la comédie. Au cours des années 1980, deux événements artistiques bouleversent sa carrière : son passage à la réalisation et le durcissement de ses rôles. Avec 'Pinot simple flic' et 'Scout toujours', Jugnot cinéaste reprend les recettes des comédies dans lesquelles il jouait précédemment. En tant qu’acteur, le 'Tandem' de Patrice Leconte le montre en ingénieur du son soucieux, sous la coupe de Jean Rochefort, et change sa réception par le public. Ses deux pans se synthétisent avec 'Une époque formidable', l'histoire d'un cadre basculant dans la précarité, qu'il joue et interprète lui-même. Sa carrière d'acteur se perpétue dans plusieurs approches, toujours la comédie avec 'Trafic d'influence' ou 'Fantôme avec chauffeur', ou le film d'époque - 'Les Brigades du tigre', 'Faubourg 36' ou 'L'Ile au trésor'. Jugnot demeure un acteur populaire, et le succès des 'Choristes' rajoute encore à sa notoriété sur les jeunes générations. Derrière la caméra, il signe des réussites récentes, tels 'Monsieur Batignole' sur l'Occupation ou 'Meilleur espoir féminin' autour des coulisses du cinéma. Son remake de Renoir, 'Boudu', ne semble pas à la hauteur des ambitions qu'il y mettait. Acteur attachant, Gérard Jugnot réussit à se départir des stéréotypes en jouant et en réalisant.

          Chroniques & anecdotes

          • Le 25 août 1982 - Naissance d’un mythe

            L'équipe du Splendid adapte pour le cinéma la pièce 'Le père Noël est une ordure', sortie en 1979. Malgré le succès de la pièce, le film de Jean-Marie Poiré ne rencontre qu'un succès mitigé : 437.000 spectateurs seulement se déplacent pour assister aux aventures tragiques de l'association SOS Détresse Amitié. Il faut dire que la RATP comme la ville de Paris ont refusé de louer leurs emplacements publicitaires car le titre était jugé “politiquement incorrect”. Ce n'est que lors du passage à la télévision que ce qui devait s'appeler au départ 'Le père Noël s'est tiré une balle dans le cul' devient réellement... culte.

          • Ah ! Si j'étais riche...

            En 2005, le palmarès des acteurs les mieux payés place Gérard Jugnot en 5e position, avec 1,65 million d'euros, selon Le Figaro.

          • Remake

            Gérard Jugnot reprend en 2007 l'un des plus célèbres rôles de Fernandel, aux côtés de Josiane Balasko et Christian Clavier en aubergistes assassins, dans un remake du film de Claude Autant-Lara.

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